La Rosalie des Alpes

Avec sa belle livrée bleue veloutée, agrémentée de 3 tâches noires, la Rosalie est un longicorne qui vit préférentiellement sur les hêtres, ainsi que sur les saules et les frênes en plaine. On la repère le plus facilement en juillet sur des arbres récemment tombés, où l’adulte vient se nourrir de sève. Les femelles pondent leur œufs dans les blessures et les anfractuosités des ligneux. Cette espèce vit dans des micro-habitats et peut se déplacer très facilement. Une souche de bois mort, un simple morceau de bois, un arbre isolé peuvent suffire à l’espèce pour pondre et pour que la larve se développe, et ceci dans bien des situations différentes (hêtres au sein d’une forêt de résineux, arbres isolés d’estives, gros arbres débardés au bord d’un chemin, etc.). Aussi, ces habitats ne sont pas fixes et les populations sont donc assez mobiles, s’adaptant à l’offre des habitats disponibles.

 

En 2002, l’Office Pour les Insectes et leur Environnement (OPIE) la citait « peu présente » en Aveyron. Elle est citée dans les Formulaires Standards de Données des sites de l’Aubrac Aveyronnais, dans celui du Plateau du Guilhaumard, du Causse noir et ses corniches. Connue des Gorges du Tarn et de la Dourbie, ainsi que des Cévennes et des Monts de Lacaune, peu de données sont disponibles sur les autres causses. 

Rosalie des Alpes sur une plaie de hêtre, A. Poujol, 2012
Rosalie des Alpes sur une plaie de hêtre, A. Poujol, 2012